jeudi 3 novembre 2016

Monstres d'Halloween

Chroniques des vampires (t.1)

Edition : Pocket

ISBN : 9782266134859
8€00
4ème de couverture :
" A la Nouvelle-Orléans, dans l'obscurité d'une chambre d'hôtel, un jeune homme est le dépositaire d'un étrange et fascinant récit. Deux siècles plus tôt, en Louisiane, riche propriétaire terrien, Louis n'a plus goût à rien. Dépressif, lassé de vivre, il n'aspire qu'au repos éternel. Lestat, jouisseur amoral, assoiffé de vie et de plaisir, croise sa route et scelle son destin. En le faisant vampire, il devient le guide de son âme damnée et torturée dans le monde de la nuit. "

J'ai connu ce roman grâce à son adaptation cinématographique. En réalité, il y a plusieurs séries que je lis grâce au cinéma : The Mortal Instruments de C. Clare ou encore Vampire Academy de R. Mead.

N'hésitez pas à découvrir le livre qui a inspiré votre film préféré !

L'ambiance vampirique créée ici est dans la lignée de B. Stoker. Tel Dracula, les vampires d'A. Rice sont malveillants, cruels, damnés et sèment la mort sur leur passage. Mais l'auteur ne s'arrête pas là ! On retrouve également des similitudes avec la transformation en vampire et la manière de tuer ces derniers. C'est vraiment agréable de retourner au mythe d'origine.

Mais A. Rice a également doté ses personnages de sentiments. Louis est trop humain. Il ne cesse de ressentir des émotions. Il culpabilise, aime Claudia... C'est dommage qu'il perde tout cela à la fin de l'histoire. C'est d'ailleurs la partie que j'ai le moins aimé.
De tout les couples vampiriques, celui que je préfére est celui d'Armand/Louis. Je suis déçue que leur histoire n'est pas continuée. Ils allaient pourtant si bien ensemble !

C'est une biographie romancée comme Manon Lescaut de l'Abbé Prévost. Tout comme le chevalier, Louis raconte son histoire à quelqu'un, à un journaliste plus précisément. Ce que je trouve intéressant, ce sont les interactions entre les deux protagonistes. Le journaliste intervient de manière ponctuelle pour réagir aux propos du vampire. Il amène, dans le livre même, des sentiments comme si ce journaliste c'était nous.

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